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Tag - Adolescents
lundi 20 novembre 2017
Lecture à la vie devant soi de Pigeon cyborg
Par L'Idée Sensible le lundi 20 novembre 2017, 23:38 - Pigeon cyborg
mercredi 6 septembre 2017
Pigeon cyborg
Par L'Idée Sensible le mercredi 6 septembre 2017, 14:19 - Pigeon cyborg
À paraître en septembre !
mercredi 4 janvier 2017
Un monde sans livres (ou presque)
Par L'Idée Sensible le mercredi 4 janvier 2017, 16:32 - Sylvain Renard
Un monde sans livres (ou presque) vient de paraître aux Éditions
Color Gang
Je publie ici un texte écrit, il y a quelques temps sur la genèse de ce
texte.
...
Des Brigades de lecture de PaQ'la Lune au Monde sans livres...
Fin 2014, Christophe Chauvet me propose d'être auteur associé de la
compagnie PaQ'la Lune dont il est directeur artistique.
Clémence Allard, Christophe Chauvet, et moi avons rendez-vous pour réfléchir à
ce qu'on pourrait inventer, d'une part comme actions pour le quartier du Ranzay
à Nantes et d'autre part pour les Brigades de lecture.
La compagnie joue le spectacle des Brigades depuis dix ans. Ce sont des
interventions surprises dans les écoles, dans les classes mais aussi dans les
quartiers, dans les halls d'immeuble ou plus classiquement dans les théâtres.
Des brigadiers surviennent de façon inattendue, missionnés par un fictif
ministère de la lecture et de l'imprimerie nationale, ils lisent alors des
textes à voix haute. Manière de partager la littérature, la poésie, le théâtre.
Quoi de mieux pour cela que de proférer le texte? Sur le modèle des BIP
(Brigades d'intervention poétique), Christophe a créé le concept de ces
Brigades de lecture.
Sur le chemin du rendez-vous, dans ma voiture, quelques minutes avant notre
rencontre, j'ai une idée. Ça se passe souvent comme ça : un éclair, au
dernier moment une intuition, une envie. Je propose à Christophe et Clémence ce
jour-là de nouvelles Brigades de lecture dans lesquelles les Brigadiers
seraient missionnés par un nouveau ministère, cette fois de la Destruction des
Livres et de la Pensée. Les Brigades de lecture : mission anti-livre
pointent leur nez. Ces brigadiers interviendraient dans les classes pour venir
chercher les livres qu'ils auraient ordre de détruire. L'enseignant deviendrait
l'un des principaux suspects. S'il avait avec lui des livres, il tomberait sous
le coup de la loi. Et justement, il aurait des bouquins dans son
cartable ! Au cours de l'intervention, le chef de brigade par une
inavouable nostalgie ne pourrait s'empêcher de lire des passages des textes
avant leur destruction par le feu. Bien que ce soit parfaitement illégal, il
les lirait devant les élèves. Son collègue le menacerait. Mais finalement
séduit par les lectures, ils liraient ensemble, puis, tous les deux
s'engageraient dans une résistance aux directives fascisantes du Ministère
fictif.
Les grandes lignes du canevas naissent lors de notre rendez-vous.
Là-dessus, on examine un certains nombre de possibles actions pour le quartier
du Ranzay autour de la même idée. On se quitte avec le désir de travailler sur
ces bases.
Dans les semaines qui suivent, je me documente, je rêve aussi au projet. Je lis
Farhenheit 451. Je ne connaissais que le film de Truffaut. Je relis Akhmatova
que j'ai découverte peu de temps avant. Je regarde avec horreur, après une
petite recherche Google, les photos de l'autodafé de Berlin en 1933... etc...
C'est si proche.
Je me mets à travailler sur le texte des Brigades de lecture : mission
anti-livre. Elle est écrite et créée dans la foulée en janvier 2015 dans une
mise en scène d'Emmanuelle Cartron avec Julienne Belloche et Lionel Pavageau.
C'est le second texte de cet ouvrage dont on publie ici la version salle, sans
les allusions à un enseignant qui auraient des livres avec lui dans son
cartable.
Photo©Florence Chambournier
Quelques mois plus tard, je dois animer des ateliers d'écriture au Collège
Anjou Bretagne de Saint-Florent-le-Vieil dans le cadre du "parcours
lecture écriture" du Maine et Loire que propose PaQ'la Lune. Le lancement des
ateliers se fait avec l'intervention de la Mission anti-livre dans les classes.
La veille au soir, je cherche un axe pour mes ateliers et je me dis soudain
qu'ils pourraient prolonger le spectacle. Je projette d'écrire en parallèle à
mes ateliers une autre pièce qui se déroulerait dans ce cadre d'un monde où les
livres seraient interdits. Cette fois, les principaux protagonistes seraient
des enfants aux prises avec des brigadiers qui traqueraient les détenteurs de
livres.
J'écris dans les mois qui suivent Un monde sans livres (ou presque) avec la
collaboration des 24 élèves de la classe de 6°A et de leur enseignante de
français, Béatrice Pasquier.
D'atelier en atelier, je définis le scénario et les personnages. J'arrive
chaque fois avec le canevas de la scène à écrire, ménageant des espaces de
liberté aux élèves et je repars avec leur production. J'écris ensuite la scène
que je leur lis la fois suivante. De séance en séance, nous avançons dans la
pièce. Les élèves se prennent au jeu. Ils aiment les personnages. Ils veulent
donner leur version. Ils deviennent accros et moi aussi. Leurs textes sont de
plus en plus conséquents.
Au cours du travail, on apprend l'autodafé géant à la bibliothèque de Mossoul.
Nous écrivons une pièce drôle avec des brigadiers incendiaires clownesques,
mais sur un sujet gravissime et dont les résonances avec l'actualité sont
multiples.
Après quelques séances, je commence à lire les premières scènes à Rose, ma
fille de dix ans. Nous rions de bon cœur. Elle veut me lire les scènes à son
tour. Elle me demande de lui imprimer le texte. Elle veut le présenter à sa
classe de l'école élémentaire Ange Guépin à Nantes. À son retour de l'école,
elle me dit : "ils ont beaucoup aimé, ils veulent la suite". Ses camarades
et elle décident de monter les deux premières scènes qu'ils jouent peu de temps
après devant quelques classes et des parents. Ils montent ces scènes de manière
totalement autonome ! Fin mai, je leur donne l'intégralité du texte que
nous avons terminé à Saint-Florent-le-Vieil et ils décident de le monter pour
la fête de l'école. Leur spectacle est captivant !
Du côté de Saint-Florent-le-Vieil, pour clore le travail d'écriture avec les
élèves une rencontre est organisée à la médiathèque en juin par le Bibliopôle
et Sandrine Bernard avec la classe, les parents, les enseignants. Succès !
Il y a beaucoup de monde. Plusieurs enseignants du collège ont voulu assister à
cette restitution pour en savoir plus sur ce projet dont je leur avais parlé à
la cantine ou en salle des profs ; le principal du collège est là. Je sens
une véritable curiosité et un intérêt du public. Les élèves lisent une scène,
j'en lis une. On parle du projet. De la création. Chacun peut poser ses
questions. On parle théâtre ! Les yeux s'allument. Les gens aiment le
théâtre !
Photo©Florence Chambournier
Rentrée 2015, j'attaque la mise en scène de la pièce dans une nouvelle
distribution avec les élèves de l'école élémentaire Ange Guépin. Nous la jouons
aux Utopiales, le Festival international de science-fiction de Nantes devant
plus de 200 personnes, puis dans la salle polyvalente de l'école, et c'est
encore une aventure extrêmement forte de création collective ! Une vraie
création: avec un travail quotidien les dernières semaines grâce à la souplesse
et l'engagement des enseignantes Nathalie Auditeau et Mathilde Guiard. Des
collégiens du Breil voient notre pièce aux Utopiales et j'apprends quelques
temps après par leur enseignante de français, Barbara Thoby-Herman qu'ils
aimeraient la jouer, la monter à leur tour ! Ils m'invitent au collège à
les écouter lire la pièce. Je m'y rends ! Ils prennent visiblement
beaucoup de plaisir à la lire et je suis ravi de les écouter.
La pièce décrit un monde sombre où le gouvernement mène une politique qui
abandonne l'éducation. Et pourtant, elle n'est pas désespérée. Elle est drôle
et c'est déjà beaucoup de pouvoir rire de nos peurs.
Il y a un motif à l'intérieur qui me plaît particulièrement et qui me donne
envie de la partager, qui fait que le travail est un bonheur et fait simplement
sens, un motif qui me donne envie de l'accompagner jusqu'au bout : une
solution provisoire survient qui sauve momentanément les personnages. Cette
solution vient du sous-brigadier Tarte. Celui-ci change au cours de la pièce et
il est le vecteur de la solution. Rien chez lui ne le laisse supposer au début
de la pièce. Il est idiot. Il applique les consignes de l'État. On a envie de
se moquer de sa stupidité. On ne peut pas penser un instant que c'est sa
métamorphose qui sauvera les enfants. Et pourtant... Elle a lieu. J'aime
beaucoup l'idée qu'il sorte de sa chrysalide, je l'ai voulue presqu'au premier
jour. La pièce par cette péripétie finale est empreinte d'espoir. L'espoir
vient de là où on l'attend le moins. Et l'espoir, je me dis que nous en avons
tous besoin. Tout particulièrement maintenant, aujourd'hui.
Janvier 2016
Vous pouvez vous le procurer le livre chez les libraires nantais :
La Vie devant soi
Les Enfants
Terribles
Vous pouvez aussi le commander dans toutes les bonnes librairies,
sur Amazon, ou encore chez l'éditeur lui-même, Color Gang
jeudi 20 décembre 2012
OpenSpace : petite visite préparatoire à Mayenne
Par L'Idée Sensible le jeudi 20 décembre 2012, 09:14 - OpenSpace
Semaine de rencontres avec de futurs jeunes spectateurs d'OpenSpace à
Mayenne et aux alentours.
Surréelle... Souvent au petit matin...
Le spectacle que vous allez voir a été conçu par de vrais gens, pas des
avatars...
On se met les mains dans le cambouis, pas de moyen plus rapide de faire
connaissance.
À l'aise dans la contrainte, déchaussée. Un doigt d'analyse.
Vous avez dit : écriture de plateau?
Des rencontres fortes! Merci Mayenne et à bientôt!
L'Idée Sensible en résidence au Kiosque du 6 au 13 janvier 2013
jeudi 15 novembre 2012
Répétitions d'OpenSpace
Par L'Idée Sensible le jeudi 15 novembre 2012, 15:54 - OpenSpace
dimanche 2 septembre 2012
Bande-annonce d'OpenSpace
Par L'Idée Sensible le dimanche 2 septembre 2012, 22:15 - OpenSpace
jeudi 17 novembre 2011
Ateliers d'écriture au Lycée Léonard de Vinci animés par Sylvain Renard
Par L'Idée Sensible le jeudi 17 novembre 2011, 21:57 - Ateliers d'écriture
Pour lire l'article paru dans Ouest-France, c'est ici.
Pour commencer les ateliers d’écriture au Lycée Léonard De Vinci avec une classe de seconde « Métiers de la Mode et du Vêtement ».
Pourquoi nous nous voyons ? Pour écrire un texte ensemble. Un texte qui pourra être lu en public par vous, ensemble, lors du forum "Moi nous les autres". Un texte qui pourrait être repris par la suite par l’atelier théâtre et joué à la fin de l’année. Un texte qui aura peut-être aussi un autre destin que nous ne connaissons pas encore… Car les textes ont leur vie propre. Alors bon… écrire un texte ensemble… qu’est-ce que ça veut dire… ben… C’est justement ce qu’on va essayer de trouver… Ce qu’on sait, c’est que nous avons 5 séances pour écrire ce texte. 2 fois 3 heures et 3 fois deux heures. À partir d’aujourd’hui et jusqu’aux vacances de Noël. En fait, rien n’est écrit à l’avance, il n’y a pas de règle pas de manière de procéder. Ça dépend de chacun. Il faut que nous trouvions nos manières propres. Chacun doit prendre part à ce travail comme ça lui vient. Chacun à son mot à dire. Une petite chose, même minuscule, qui a l’air insignifiante, peut devenir fondamentale, importante. Un rien. Une idée qui passe par la tête. Il faut donc être à l’écoute. Il faudra être attentif à tout. Au départ, on ne sait pas du tout ce qu’on va faire, ce qu’on va écrire. Vous, comme moi. C’est la page blanche. C’est ça qui dérange, c’est qu’on ne sait pas ce qui va arriver. C’est justement cet état qu’il faut apprivoiser, essayer d’accepter car il fait un peu peur. Pour commencer, on va essayer de se poser des questions et de faire des détours. Avancer à tâtons… Faire le contraire de ce qu’on croit devoir faire normalement. Pour arriver petit à petit à notre objectif qu’on garde dans un coin de notre tête : écrire un texte. Au début, on n’essaye surtout pas de faire bien. On ne se dit surtout pas que ce qu’on fait n’est pas bien. On ne sait pas. Et c’est petit à petit, en reprenant et reprenant, en tournant longtemps autour du pot qu’on va découvrir ce que nous devions écrire… Aujourd’hui, on commence à être auteur…
Sylvain Renard
Le 08.11.2011
jeudi 21 avril 2011
Lecture de "Tendre Robot" de Sylvain Renard par TMScène
Par L'Idée Sensible le jeudi 21 avril 2011, 23:34 - Tendre Robot
Ci-dessous, des photos de la lecture de "Tendre Robot" de Sylvain Renard par
la compagnie nantaise de théâtre TMScène à la
médiathèque de Saint-Jean-de-Boiseau (44)
avec Claire Caigneaux, Patrice Boutin, Gilles Blaise.
© Gwenaëlle Bérillon
jeudi 14 avril 2011
Haut Débit de Sylvain Renard
Par L'Idée Sensible le jeudi 14 avril 2011, 22:49 - Haut Débit
Color Gang Edition - 2007
Comédie technologique en 11 tableaux et 4 slams.
Haut Débit, un jeune poète, n’a pas d’ordinateur, mais il déclame ses slams à
haut débit. Pendant ce temps, Cendrillon et ses amis, des adolescents adeptes
des nouvelles technologies, inventent le marivaudage high-tech :
rendez-vous galant et jeu en réseau, t’chat et imbroglio. Avoir encore des
sentiments à l’ère du numérique n’est vraiment pas une partie de
plaisir !
Pour commander le livre, rendez-vous sur le site de Color Gang Édition en
cliquant ici.
ou sur Amazon :
Allô : du théâtre contemporain étudié en classe
Par L'Idée Sensible le jeudi 14 avril 2011, 22:20 - Allô
Voici une séquence de travail utilisant la pièce Allô en cours de
français. Cette ressource se trouve sur le site académique de Nantes. Cliquez
ici pour y accéder.
Une fiche de lecture sur le site callioprofs.
Cliquez Ici.
Le compte-rendu d'une rencontre de Sylvain Renard avec les élèves du collège
Abélard, c'est ici.
mercredi 13 avril 2011
Allô de Sylvain Renard
Par L'Idée Sensible le mercredi 13 avril 2011, 23:24 - Allô

Color Gang Édition -2006
Atomic Bomb est attirée par 007, mais ce Cro-Magnon n’a pas de portable.
Vampire et Jycroipa ne se sont pas croisés depuis des années, mais avec leurs
téléphones arriveront-ils à se parler ? Desdemona est folle d’inquiétude :
depuis que Cool Man n’a plus de portable, il téléphone grâce à une pantoufle.
Cobra embrasserait bien Vénusia si son ex-petit ami arrêtait de la biper. C’est
la fin du monde pour Arachné : son père lui a résilié son forfait et confisqué
son mobile ultra-branché...
"Allô" est une comédie satirique en phase avec les problématiques adolescentes.
Ils sont 12, accros à leur portable. Ils racontent, en dix tableaux, la
modernité et ses mirages. Le téléphone, objet fétiche des personnages, révèle
leurs caractères drolatiques. Au-delà du comique de situation, ils racontent, à
leur manière imagée, l’amour, l’amitié, le désir, leurs relations aux adultes,
l’aliénation aux nouvelles technologies. Ils se livrent avec l’emphase propre à
leur âge, à la fois burlesque et infiniment sérieuse.
Pour commander le livre, rendez-vous sur le site de Color Gang Édition en
cliquant ici
Ou sur Amazon :